Le départ vers l'inconnu

Le soleil levant offre une vue magnifique sur la cité de Arkitektural. Du moins, c'est ce que je me dis, tout en la regardant au loin. Car j'ai décidé, suite à la mort de mon maître Vinsorropiécub, de partir à la quête d'aventure, de connaissances et de nouvelles rencontres. Moi, Digswolf, je quitte mon royaume natal!

De l'aventure, je n'en manquerai pas, j'en ai la certitude. Le royaume de Mydguards étant très vaste, il est clair que je n'ai pas encore tout vu. Il faut dire que Waytoofar n'est qu'une petite région isolé et lointaine, où rien ne se passe vraiment. Ou plutôt, rien ne se passe plus. Les guerres y ont dévasté son paysage il y a fort longtemps, mais très peu de ruines ont survécues à ces temps infernaux.

Me voilà donc, en ce matin d'automne, à la croisée des chemins allant vers le village de Malotruindesire et vers Amion.

Amion. Mon bon vieil ami Troïn m'a suggéré de m'y rendre afin de pouvoir avoir des nouvelles du royaume tout entier. Il y a fort longtemps que les messagers n'arpentent plus la route vers Arkitektual. Les nouvelles sont donc plus rares. Qui sait, je trouverai peut-être de quoi m'occuper à partir de cette cité?

Le chemin étant long, j'arrêtai de contempler mon passé et me dirigea vers mon avenir. Je n'ai pris sur moi que quelques provisions, ainsi que mes bouquins de magie, mon armure de mithril et Eloÿzel, ma précieuse lame.

C'est ainsi que je parti, tout en regardant occasionnellement derrière moi pour voir la grande tour magique qui fut ma demeure depuis plus de 15 ans. C'est mon plus grand regret que de devoir la quitter. Mais c'est aussi ma destinée. J'ai une besoin urgent de me dégourdir les jambes et de mettre mon savoir à l'épreuve.

Un homme habillé d'une grande robe noire a capuchon et de longue manche tel un moine marcha au loin dans la direction de Digswolf. Il allait d'un bon pas et plus il se rapprochait plus on pouvait voir des longs cheveux blancs dépassé de son capuchon par en avant. On pouvait également détecter une lueur verte dans le capuchon de l'inconnu.

Maintenant rendu proche de Digswolf, l'inconnu fit un signe de la tête et se mit a parlé en regardant des yeux la tour au loin derrière Digswolf

- Est-ce bien dans cette tour que je pourrai m'entretenir avec Vinsorropiécub ?

- Jadis oui vous auriez pu le rencontrer à cet endroit, mais les dieux ont décidés il y a quelques semaines de le ramener dans les Cieux, noble voyageur! Il est donc parti pour son dernier voyage. Dieu ait son âme!

>>Par contre, je suis peut-être en mesure de vous aider. Je suis Digswolf, son dernier apprenti. À qui ais-je l'honneur, si cela n'est pas trop indiscret?

- Je me nomme Omanóva... je voulais connaitre l'étendue de ses pouvoirs et en apprendre plus sur différents types de magies...

On pouvait voir que Omanóva était déçu grâce à la lueur dans son capuchon qui avait changé d'intensité et à son ton de voie... après avoir regardé quelque temps dans la direction de la tour, il plongea son regard dans celui de Digswolf...

- Vous n'avez pourtant pas l'apparence d'un magicien.

- Les apparences sont parfois trompeuses... Disons que j'ai eu un coup de chance, étant issu d'une famille de guerriers, que de pouvoir développer mon intellectuel. Il faut dire que j'ai toujours aimé bouquiner... Et c'est ça qui a plu à feu mon Maître.

Je fixai avec curiosité son interlocuteur, en attente de sa réaction à ma réponse. Je ne pu m'empêcher de noter le petit rictus se dessinant sur ses lèvres.... Néanmoins, afin de prouver à Omanóva que j'ai effectivement quelques sorts dans sa manche, je lui demanda:

- Voulez-vous que j'effectue une petite démonstration? Ma spécialité est le feu....

Je vis un petit tas de bois sec à environs 5 mètres de nous. Je me mis donc à incanter mon sortilège de boule de feu afin d'allumer à distance ces branches sèches....

Il regardait le jeune homme faire son numéro de magie.

-Je vois que vous avez des pouvoirs de débutant d'un air baveux un peu.

Peut-être que mon aide un jour sera bien pour en apprendre un peu plus.

Le tas de branches séche se mit à bruler tellement fort sans savoir pourquoi. Après un moment il devient de couleur vert.

Je contemplai les flames vertes qui augmentent rapidement, bouche bée et totalement désorienté. Ce n'est pas la 1re fois que j'allume un feu de la sorte, mais jamais je n'ai vu une telle tournure des événements. Et Vinsorropiécub ne m'a jamais mentionné une telle possibilité...

- [bégayant]Mais.... mais.... que se passe-t-il? C'est bien la 1re fois que je vois cela se produire! Est-ce que je me serais trompé dans ma formulation?

Je regardai Omanóva d'un air perplexe, tout en doutant de moi-même...

-Avez-vous déjà vu cela se produire? Est-ce un signe quelconque? Est-ce le Mal qui vient me tormenter? Car je crois que oui, effectivement, une aide me serait précieuse en ce moment bien précis... Je n'ai pas encore assez d'expérience pour comprendre ce phénomène....

Le feu, quant à lui, ne voulait pas arrêter de grandir. Les flames étaient rendu tellement hautes qu'il est sûr qu'elles pouvaient être vues à des acres à la ronde. De plus, étrangement, le feu n'émet aucune fumée!

Voyant comment le jeune homme avait réagit devant son oeuvre, il en était fière de le rendre pas sur de lui.

-Je crois que peut-être vous vous êtes tromper dans vos mots, un mot change tout parfois.


Même si l'on voit pas son visage on ressentait un sourire se dessiner sur son visage dans la noirceur.

Le feu redevient normal et petit de couleur orangé et de la fumé se dessinait dans les airs.

-Peut-être l'éteindre avant d'attirer le malheur vers nous?

-Mais... qu'est-ce que....

Je suis tout à fait ébahis de voir le feu comme il aurait dù se présenter à moi... Toujours incertain de ce qui s'était produit, je regardai pour un moyen d'éteindre le feu... N'ayant pas d'eau à proximité, ni de pouvoirs de création d'eau, j'utilisai une méthode plutôt... disons... impolie. Je m'installai donc et j'urinai sur le feu. Je devais avoir une de ses envies, car j'en ai eu asssez pour l'éteindre sans ennuis!

Tout en urinant, je repensai à ce qu'avait dit Omanóva. Son ton de voix semblait... amusé? Cela jeta ajouta encore plus de perplexité sur mon visage. Pourtant, mon 6e sens me dictait que cet homme mystérieux avait l'air sympatique.

Serait-ce un ami de Vinsorropiécub? Pourtant je ne me souviens pas de l'avoir entendu parler d'un certain Omanóva... Qui sait?

D'autre part, je songeai à la dernière phrase qu'Omanóva dit. Effectivement, ces flames qui furent probablement vues au loin pourraient attirer des ennuis. Des ennuis? Est-ce que des gens ou créatures malintentionnées rôderaient dans Waytoofar? Est-ce qu'une guerre se dessine à l'horizon? Dois-je faire demi-tour et prévenir Arkitek pour qu'il veille à défendre convenablement Arkitektural?

-Voilà, le feu est éteint. Vous parliez d'attirer le malheur, dois-je comprendre que quelque chose se dessine à l'horizon? Ou que des personnes ou créatures malintentionnées sont dans les parrages? Devrait-on aller prévenir Arkitektural qu'un danger les guettent?

-Vous savez comment éteindre un feu de facon spécial et rapide ... en riant de facon un peu décourager et aussi surpris de la part du jeune homme.

-Ai-je parler de trucs qui se dessine au loin ? je ne crois pas cher. Vous semblez avoir peur pour rien. Mais des bestioles sauvages pourrait venir vers nous ou nous pister comme nourriture.

L'homme commencait à le trouver trop curieux et aussi parlait trop selon lui.

-Peut-être qu'on devrait quitter notre endroit et trouver quoi de mieux ou même voyager voir du Pays ?

Il regardait autour de lui pour voir si rien venait vers eux.

- Oui, effectivement nous pourrions prendre la route. Je me dirigeais vers Amion pour, entre autres, avoir des nouvelles de Mydguards. Il y a belle lurette qu'aucun messager n'a effectué la liaison entre Amion et Arkitektural. En fait, avec le royaume de Waytoofar tout entier!


Je rapaillai mes effets personnels afin d'être prêt au départ. Tout comme Omanóva, je jetai quelques coups d'oeils aux alentours pour la venue d'indésirables créatures de toutes sortes.

La dernière chose que j'ai besoin, c'est de tomber sur un Gobelin, me dis-je en moi-même. Ces créatures puantes et répugnantes sont aussi. malheureusement, réputées pour leurs sournoiseries... Même si Eloÿzel s'ennuie dans son étui, mieux vaut ne pas avoir trop d'ennuis, du moins pas pour l'instant...

Prêt, j'attendai qu'Omanóva me montre la direction qu'il voulait qu'on suivent. Après tout, même s'il ne se dirige pas vers Amion, il serait sage de rester avec lui. Je commençais même à soupçonner qu'il avait peut-être fait un petit tour de passe-passe avec mon feu.... Ou non? Si c'est le cas, j'ai fort à apprendre, il va de soi!

-Parfait allons-y ! avec de paroles fonceuses. Je vais pas vers la même endroit mais nous pouvons faire le chemin ensemble au moins pour aller votre but.

Il commençait à voir de la méfiance dans les geste du jeune homme, il doit rester prudent de pas se le mettre à dos.

-Je vais à Sparda voir des amis du passé pour jaser de trucs important de mon bord. Don je vais vous quitter dans votre quête quand vous aller arriver à Amion. Donc allons faire ce petit voyage dans ce payages assez changeant selon les endroits qu'on va croiser.

Il avancait de pas rapide et parfois moins rapide selon le niveau du sol et le style de sol.

Il voyait au loin disparaître au loin la ville d'ou les deux s'éloignait.

Cela fait maintenant 3 jours que j'arpente les chemins en compagnie d'Omanóva. Le paysage des plaines fertiles et des petites forêts commençait à changer pour un sol montagneux et désertique. Le soleil chaud du midi rendait la marche beaucoup plus hardue que je ne m'y attendais. D'autant plus que nous ne pouvons pas voir ce qui nous attend au loin, ce qui raviva ma nervositée enfouie depuis l'épisode du feu.

Arrivé en haut de la colline, je vis un endroit parfait au loin pour faire une pause repas. Une petite source d'eau scintillante s'écoulait d'un rocher, et le sol à proximité arborait une rare verdure en cette lieue désolée et rocailleuse.

S'était aussi. malheureusement, une place où une embuscade pouvait être tendue facilement. Trop facilement, me dis-je en moi-même.

Quoi qu'il en soit, nous nous mettons à la recherche de nourriture (petits mammifères, poisson?, baies et noix).

Il sentis de quoi dans les airs mais ne savait point ce que c'était.

-Nous devrions faire vite pour notre pause nous sommes peut-être surveiller.

Il activait sa façon de manger et était nerveux.

Tous ses gestes démontrait de la nervosité. Pourquoi, il est tellement sans peur.

-Nous allons peut-être devoir courir un temps, vous pouvez cher ?

Des bruits au loin se fit entendre, des grinssements de dents affamées de bestioles encore inconnues.

Je contemplais avec torpeur la scène qui s'offrait à moi, n'arrivant pas à déterminer qu'est-ce qui se passait. Et, tout comme Omanóva, j'entendais les mêmes grincements de dents qui, comme si la situation n'était pas assez tendue, se faisaient entendre de plus en plus fort...

L'option de courir était maintenant impossible avec cet être sans défense et agonisante devant nous. Et aucun endroit à proximité pour nous mettre à couvert tous les 3 pour nous protéger plus efficacement contre l'ennemi qui vient à notre rencontre! Quelle galère! me dis-je en dégainant Éloÿzel.

- Il semblerait que nous allons voir de l'action, mon cher Omanóva! Êtes-vous en mesure de commencer à penser ses plaies pendant que je surveille pour l'arrivée de nos amis?

Omanóva

Son regard avait une lueur verdâtre, de quoi vous inspirer la peur en un seul coup d'oeil. Et à vrai dire, Omanova adorait cela, inspirer le respect par la crainte. S'il ne pouvait supporter les vivants au moins il leur inspirait autant de dégoût que eux lui inspirait. Répartition des sentiments partagés, notre Nécromancien se retrouvait ici dans une situation qu'il n'aimait guerre.
Il devait sauver une vie et en plus humaine. Enfin . . Aux premiers abords ! Après tout on ne sait pas vraiment ce qu'une femme ainsi vêtue vient faire ici en pleine avancée inconnue de créatures elles aussi inconnues. Du moins pour certains.
Ha les joies de la nécromancie, si vous saviez à quel point il est hilarant de rejouer Hamlet devant un crâne que nous nous empresserons par la suite de faire renaître de sa tombe ! En effet il n'est pas rare que les pillards de tombes soient des nécromanciens en quête de nouvelles expériences. Mais il est d'autant moins rare de voir Omanova arborer un de ses peu arborés sourire lors d'une invocation réussies et d'un carnage qui porte bien son nom.

Bref que de festivités mais surtout d'ennui pour ce qui allait suivre.


" Il semblerait que nous allons voir de l'action, mon cher Omanóva! Êtes-vous en mesure de commencer à panser ses plaies pendant que je surveille pour l'arrivée de nos amis?"

Ses longs cheveux blancs étaient un contraste à l'égard de son âme et de celle de son cher guerrier. Et comment cela soigner ?! Si des choses sont vivantes ici ce ne serait plus pour longtemps ! Que de tâches barbantes !
Cependant lorsque, dans un grognement, le nécromancien s'approcha de la jeune fille il eut un sentiment. Oui . . Un sentiment ! C'était assez étrange à décrire mais il fût submergé par une innocence qui s'annonçait là devant lui, dans ces circonstances fâcheuses.
Se hâtant alors de la mettre à l'abri, derrière un maigre rocher, et il commença à incanter une sorte de magie noire qui recousait les plaies de la pauvre damnée.
Ce sort n'était pas fait pour soigner à la base mais après tout le résultat était le même : il retenait les organes à l'intérieur du corps et refermaient les plaies dérangeantes aux déplacements. Que faire de plus ?

Les bruits se rapprochaient, les gueules hurlaient et les bêtes affamées (du moins c'est ce qu'on pouvait en déduire à les entendre) avançaient à coup de griffes dans le sol.
Soudain apparurent des sortes de créatures mortes vivantes toutes ayant l'air d'agoniser leur mal dans les crocs qui suintaient de leur sang et de leur récente victimes.
Des os étaient visibles mais c'était tenu par une magie connue de notre Nécromancien qu'elle résistaient et . . fonctionnaient, car on ne peut pas dire qu'elles étaient dans une naissance ni une mort.

"Le choix est simple, abbatez les ! Partez je vous couvrivrait ainsi que cette jeune femme !"

Pendant qu'Omanóva s'empressait de placer l'étrange créature tombée de nul part contre le maigre rocher qui était tout ce que le terrain avoisinant pouvait offrir comme protection, je remarquai que les hurlements des bêtes nous fonçant dessus ne m'étaient guère familiers. Mais qu'est-ce que ça peut bien être ces bestioles-là? Je n'ai jamais entendu parler de tels hurlements!! me dis-je en moi-même. Je me surpris à sursauter quand un de ces hurlements retentit plus fort que les autres. Ils sont déjà sur nous?? Ils se déplacement drôlement vite, c'est de mauvais augure pour nous... Et combien sont-ils? 15-20 possiblement, à en juger par les différents cris.

Non seulement le dernier hurlement me glaça le sang, mais je remarquai qu'Omanóva incantait une drôle de magie aux allures sombres.... Je ne sais pas qui d'Omanóva ou de ce monstre me glace le plus le sang présentement que je me surpris à me dire à moi-même. Pourtant, jamais je n'aurais imaginé entendre de telles paroles d'Omanóva, malgré son allure mystérieuse.

Tout d'un coup, les premiers attaquant firent leur apparition devant mon regard dégoûté et décontenancé. Mais qu'est-ce que c'est que ça??? Ce ne sont pas des animaux réguliers, je le jure sur la tête de Vinsorropiedcub que se ne sont pas des créatures singulières, si nous pouvons les appeler "créatures" que je me dit, interrompu par les paroles peu rassurantes de mon covoyageur:

- Le choix est simple, abbatez les ! Partez je vous couvrivrait ainsi que cette jeune femme !

Ravalant, je me mis sur ma garde afin de parer la 1re attaque qui venait. J'étais prêt à découper cette machine infernale en rondelles, mais encore faut-il que je sache comment la tuer. Est-ce "vivant" ? que je me dis tout en étêtant le 1er agresseur, non pas sans voir de très près ses griffes hideuses et bien acérées. Heureusement pour nous, elle ne se releva point!

Ce triomphe fut de très courte durée, trois autres monstres passèrent à l'attaque.

Omanóva commença à être hérité par ces bestioles au point de vouloir s'en débarrasser le plus rapidement possible mort ou vif. Il possédait les pouvoirs des les écraser comme des mouches, mais ce n'était pas le moment de s'en servir il en avait déjà bien assez montré et sentait la méfiance de son compagnion monter de plus en plus. Il décida de refaire le petit tour de passe passe qu'il avait utilisé en guise de blague à son compagnion puis il lui cria :

- Digswolf ! il est temps de pratiquer ton feu ! et ne t'inquiète pas du résultat.


Omanóva regarda son compagnion et les trois créatures à quatre pattes qui se dirigeaient vers lui, avec plusieurs autres qui se rapprochaient tel une meute de loups qui avaient trouvé une cible. Il observa chaque créature un après les autres dans les yeux pour ensuite ramener ses yeux dans la direction de Digswolf.

- Digswolf ! il est temps de pratiquer ton feu ! et ne t'inquiète pas du résultat.

Drôle de moment pour faire un feu de camp me dis-je. À moins que je n'allume un de ces 3 chiens des enfers qui vient me sauter dessus?. N'ayant plus le temps de penser, j'incantai donc une jolie boule de feu sur le plus près des 3 monstres. Je fus chanceux, car la boule de feu a presque passée à côté de la bestiole. Agonisante, la créature tenta de se sauver, mais ne put se rendre bien loin. Ses accolytes, eux, eurent un moment d'hésitation, me permettant de les décapiter vivement avec Eloÿzel.

Une chance qu'Omanóva m'a dit d'utiliser le feu, je n'y aurais probablement jamais pensé me dis-je tout en regardant la quinzaine de créatures qui regardait les flames du cadavre de leur confrère changer de couleur, gracieuseté d'Omanóva. À trois, elles m'auraient peut-être blessées gravement!

-On dirait que le tour de passe-passe fonctionne! dois-je essayer de bombarder les autres? Et comment va la Dame?

Un sourire se dessina sur les lèvres d'Omanóva même si on ne pouvait le voir, on pouvait le sentir et il répondit à son compagnion de route.


- Je m'occupe du reste maintenant... je te laisse prendre soin de la belle


Omanóva leva les bras dans les airs, il n'avait aucunement besoin de gestes, mais il aimait bien en rajouté pour rendre la chose plus réel... Le feu qui était en train de s'éteindre sur le cadavre de la bête, touché par Digswolf, reprit d'ardeur et grossi de plus en plus pour devenir une colonne de feu on pouvait voir les signes de chaleur dans l'air, mais étrangement, cette chaleur semblait affecté que les bêtes, qu'on pouvait voir reculé. La colonne se transforma en un mur de feu opaque grossissant toujours et la chaleur se faisait de plus en plus intense sur les créatures. Tout à coup le mur qui était maintenant assez gros pour envelopper la meute entière, se mit a bougé vers les bêtes et se mit à les poursuivre dans leur fuite, jusqu'a ne plus rien voir des bêtes ni du feu, sauf le feu presque éteint qui était à l'origine de tout ceci. Omanóva alla ensuite s'asseoir sur un rocher non loin de la femme, il semblait épuisé ..


- Voilà on va avoir la paix de ces bêtes et en plus on va avoir notre repas. Bien joué Woulfy!


Il n'avait pas l'intention d'offensé Digswolf en l'appelant ainsi, mais le surnom lui apparut naturellement et il voulut blagué un peu pour le rassurer.

-Qui êtes-vous ? Est-ce que vous savez d'ou je viens ?

- Moi je suis Digswolf, et voici Omanóva. C'est lui qui a pansé vos plaies. Pour ce qui est du lieu d'origine de votre arrivée, je ne saisis pas trop ce qui est arrivé....

Je contemplai le carnage avoisinant tout en me rappelant, soudainement, la raison pour laquelle Omanóva et moi nous nous étions arrêtés ici; la faim! Je me risquai donc à une plaisanterie plutôt morbide:

- Omanóva, je crois que le repas est servi! Et bien cuit par dessus tout!

Je jubilai de voir le regard dégoûté de mon camarade de fortune. Pour une fois que c'est moi qui lui sert une blague de mauvais goût, je peux bien me délecter de son expression faciale qui en dit long!

Sur ce, je me remis à la recherche de nourriture. Cela fut beaucoup plus aisé maintenant que la menace qui nous pesait sur les épaules est écartée. Moins d'une heure plus tard, tous les trois étions bien repu et nous nous préparions à reprendre notre chemin vers Amion. Je me promis de demander à Omanóva qu'étaient-ce ces créatures venues de nul part.

Omanóva suivi Digswolf, mais traîna de la patte, il sembla toujours fatigué. Il était perplexe depuis que la jeune femme était arrivée et ne l'approchait pas réellement, l'atmosphère était devenue lourd pour lui. Il se demanda qu'est-ce qu'il allait faire à Amion, mais il se dit que pour l'instant il pourrait bien rester avec le petit groupe. Il était encore loin de son but de toute façon alors un petit arrêt à Amion ne dérangerait rien.